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  • Danièle Starenkyj

COVID-19 ET VITAMINE D

C’EST CONFIRMÉ : De fortes doses intraveineuses de VITAMINE D suppriment presque totalement le risque de soins intensifs dans la Covid-19.


Une étude espagnole -- le premier essai contrôlé randomisé de la vitamine D dans la COVID-19 -- vient d'être publiée (septembre 2020). Elle a soulevé l’enthousiasme des observateurs de cette pandémie. (Voir aussi le blogue Vitamine D et COVID-19)


POURQUOI ?


Cette étude pilote a démontré que l'administration intraveineuse d'une forte dose de vitamine D (50 000 à 100 000 U.I.) sous forme de Calcifédiol (25-hydroxyvitamine D) – c’est un des principaux métabolites du système endocrinien de la vitamine D -- réduisait de manière significative le besoin de traitement en unité de soins intensifs (USI) des patients nécessitant une hospitalisation en raison de la COVID-19.


L’étude a établi que le système endocrinien de la vitamine D a une variété d'actions sur les cellules et les tissus impliqués dans la progression de COVID-19. Elle diminue en particulier le syndrome de détresse respiratoire aiguë.

Cette étude, à la suite d’études d’observation philippine, indonésienne, et belge, quoique ne comprenant que 76 patients, a attesté que sur 50 patients traités au calcifédiol, un seul a dû être admis aux soins intensifs (2 %), tandis que sur 26 patients NON traités au calcifédiol, 13 ont dû être admis (50 %). Le calcifédiol a fortement réduit la gravité de l’infection chez les 50 personnes traitées : Parmi les patients traités au calcifédiol, aucun n'est décédé et tous ont été libérés, sans complications.


QUE DIRE ? QUE FAIRE ?


Si la vitamine D sauve des patients en détresse respiratoire en milieu hospitalier, ne peut-on pas penser à son action positive de PRÉVENTION de la Covid-19 ?


De nombreux scientifiques insistent sur le fait que la propagation rapide de la Covid-2019 dans de nombreuses régions du monde exige DES MESURES DE SANTÉ PRÉVENTIVES.


Ils affirment que depuis plus de 100 ans, il a été prouvé que la vitamine D réduit le risque de contracter un rhume. (Ne sommes-nous pas nombreux à nous rappeler la fameuse cuillère à soupe d’huile de foie de morue avalée en grimaçant quand nous étions petits ?)


Oui, Il a été prouvé que la vitamine D améliore l'expression des gènes liés à l’efficacité des antioxydants, module l'immunité adaptative, et améliore l'immunité cellulaire.

Étant donné le remarquable potentiel de la vitamine D, plusieurs chercheurs ont proposé que la supplémentation de la vitamine D pourrait éventuellement traiter la COVID-19 ou, tout au moins, en réduire la gravité.

Dans un rapport en provenance de l’Asie du Sud-Est, une association significative entre le statut de la vitamine D et la gravité de la maladie COVID-19 a été documentée. Le rapport suggère que le taux sérique de vitamine D dans les cas critiques était le plus faible, mais le plus élevé dans les cas légers. Le taux élevé de vitamine D dans le sang a augmenté les chances d'avoir un résultat clinique bénin plutôt qu'un résultat critique de presque 20 fois.

Ce résultat a ainsi fortifié les hypothèses initiales des partisans et avocats de la supplémentation en vitamine D, à savoir qu’une diminution du taux sérique de vitamine D dans l'organisme pourrait aggraver les résultats cliniques des patients sous COVID-19 alors que l'augmentation du taux sérique de vitamine D dans l'organisme pourrait soit atténuer le pire résultat, ou améliorer les résultats cliniques.


FACE À LA RÉALITÉ


→ Il est amplement prouvé que la prévalence de la carence en vitamine D est en augmentation et touche une proportion importante du monde entier soit de 15 à 80 %.

→ Les groupes d’individus qui ont des faibles taux sériques de vitamine D sont les personnes âgées, les Afro-Américains, les obèses, les patients atteints de diabète sucré, de maladies pulmonaires et cardiovasculaires chroniques, d’hypertension, et les nouveaux immigrants.

→ Dans les infections des voies respiratoires, plus généralement, en cas de carence, les suppléments de vitamine D réduisent l'infection. La carence est liée à de mauvais résultats respiratoires dans la broncho-pneumopathie chronique obstructive, l'asthme, et la bronchectasie.

→ On a trouvé qu’il y a des relations brutes significatives entre les niveaux de vitamine D et le nombre de cas de COVID-19 et surtout la mortalité causée par cette infection.

→ En ce temps de pandémie, de faibles taux sériques en vitamine D sont des taux dans le sang EN DESSOUS de 50 à 100 ng/mL. En effet, les taux de 50 à 100ng/mL optimisent les capacités de lutte contre les infections de notre système immunitaire, mais aussi ils nous protègent contre les maladies auto-immunes, le diabète, et l’humeur dépressive ou anxieuse, entre autres. Ces taux peuvent s’obtenir et se maintenir avec des doses quotidiennes de 5000 à 8000 U.I. de vitamine D par jour.


PRÉVENIR SIMPLEMENT


Je me permets de conclure avec ces réflexions :


• Notre époque hypermédicalisée n’aime pas les solutions simples à des problèmes complexes.

• Qu’on se rappelle le scorbut corrigé par la vitamine C, le béribéri éradiqué par la vitamine B1, la pellagre éliminée par la vitamine B3, les infections puerpérales supprimées par le lavage des mains des médecins avant l’accouchement… Combien a-t-il fallu de temps, de morbidité et de mortalité avant que soit acceptées ces solutions simples à ces maladies débilitantes ?

• Actuellement, il n'existe aucun traitement COVID-19 efficace. Les vaccins présentent d'énormes possibilités, mais des obstacles tout aussi importants, et demandent du temps.

• L’éducation du public au besoin crucial de vitamine D grâce à une supplémentation adéquate, mais aussi grâce à une exposition solaire raisonnable (en fonction de la latitude et du temps) s’impose. Elle est gratuite. Elle améliore rapidement le statut en vitamine D, MAIS elle est inhibée par le confinement.

• L’ampleur et l'impact de la pandémie de COVID-19 exigent certainement que toutes les voies soient explorées. « Une mesure simple et sûre, la correction d'une carence, en vitamine D cette fois, constitue un "remède d'atténuation COVID-19" potentiel, significatif et réalisable » (Robert Brown).


SOURCES

* Marta Entrenas Castillo et coll., Effect of calcifediol treatment and best available therapy versus best available therapy on intensive care unit admission and mortality among patients hospitalized for COVID-19: A pilot randomized clinical study, The Journal of Steroid Biochemistry and Molecular Biology, Volume 203, octobre 2020.

* Mark M. Alipio, Préimpression, 9 avril 2020, Vitamin D supplementation could possibly improve clinical outcomes of patients infected with Coronavirus-2019 (COVID-19).

* Petre Crustian Ilie, The role of vitamin D in the prevention of coronavirus disease 2019 infection and mortality, Aging Clin Exp Res, 1-4, 6 mai 2020.

* Dieter De Smet, Kristof De Smet, Vitamin D deficiency as risk factor for severe COVID-10: a convergence of two pandemics, BMJ Yale.

* Robert A. Brown, éditeur, Rapid response to: Is ethnicity linked to incidence or outcomes ofcovid-19? BMJ, 369, 2020. « Risque de COVID-19 "USI" - 20 fois plus élevé dans les cas de carence en vitamine D. Les Afro-Américains, les personnes âgées, les personnes institutionnalisées et les obèses sont les plus à risque. La supplémentation en soleil et en vitamine D : un facteur de changement ? »



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