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Ma mère était excellente cuisinière. Elle recevait régulièrement des compliments de ses nombreux invités. Bien sûr, il ne se passait pas un repas sans que quelqu’un ne lui demande la recette d’un plat. Cela l’embêtait toujours parce qu’elle cuisinait à l’œil, au goût, et à l’odorat.

Je la vois encore : « Oui, une pincée de basilic, un soupçon d’origan, et quelques feuilles de laurier, et pour le bouillon, euh, haut comme la main… » Mon père souriait. Je sais ce qu’il pensait : « Cette personne ne réussira jamais à faire une ratatouille aussi parfumée que celle de ma femme avec les instructions qu’elle lui a données… »

Je tiens un peu beaucoup de ma mère, mais mon mari m’a disciplinée à écrire mes recettes avec précision. Par contre, je vous encourage à faire vôtre chacune de ces recettes en y mettant votre propre grain de sel ! Je vous invite donc à l’art de cuisiner santé-longévité-vitalité. Et si la passion vous prend, rappelez-vous qu’avec Le bonheur du végétarisme, Le mal du sucre et Le mal du gras vous avez à votre portée plus de 500 recettes simples, savoureuses, et d’exécution rapide.

Bona, bonappétit !

Danièle