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  • Danièle Starenkyj

Une santé de fer -Partie 2-

L’EXCÈS DE FER est un phénomène réel et dangereux connu en médecine dans certaines maladies génétiques comme l’hémochromatose et l’hyperferritinémie. Par contre, certaines populations africaines, dont les Bantous d’Afrique du Sud, ont une surcharge en fer due à l’habitude de cuisiner leurs aliments et à fabriquer de la bière dans des récipients en fonte. L’excès de fer peut donc être acquis par certaines habitudes de cuisson ou de consommation de certains aliments.

  • La surcharge en fer – un pro-oxydant générateur de radicaux libres -- détruit les lipides, les protéines, la vitamine A et le zinc ; elle entraîne une neurodégénérescence et la mort cellulaire. En bref, elle nous « rouille ».

  • L’excès de fer est cause de maladies rhumatismales, coronariennes, infectieuses et même cancéreuses. Certains y voient une cause de la maladie de Parkinson.

  • Il inhibe le système immunitaire, entraîne une surcharge hépatique en fer, cause de porphyrie cutanée (allergie au soleil)1. Un déclencheur de cette maladie, normalement génétique et plutôt masculine, chez les femmes en serait les fortes doses de fer (30 à 60 mg) prescrites pendant la grossesse.

  • Il peut y avoir destruction des ilôts de Langerhans, producteurs d’insuline, cause de diabète de type 2.

  • L’excès de fer cause une forme de cirrhose du foie.

  • Une hypothèse médicale veut que l’excès de fer alimentaire (fortification des céréales en fer, suppléments de fer, viandes rouges, boudin, foie) soit une cause d’allergies et d’autisme chez les enfants2.

  • Le symptôme cardinal d’un excès de fer est une fatigue permanente, intense, paralysante. L’individu affecté est obligé de cesser son activité professionnelle. Il est comme un invalide et vit un état dépressif.

QUE FAIRE ?

Les taux d’hémoglobine normaux se situent entre 10,5 et 12,5 g /dl de sang, taux idéals pour les femmes qui ne vivent pas en haute altitude. L’apport en fer quotidien recommandé en Europe est de 15 mg par jour mais de 18 mg aux États-Unis, et on y prescrit aux femmes enceintes un apport de 30 à 60 mg de fer, impossible à atteindre sans un supplément ferrique. Cet apport a été mis en relation avec la constipation, des nausées, et des complications à l’accouchement. Par contre, il est de moins en moins recommandé. Rappelons ici que l’empoisonnement au fer (avec des pilules à ne pas mettre à la portée des enfants) est un empoisonnement mortel.

QUELQUES SOURCES DE FER VÉGÉTAL3

  • Les abricots secs que certains nutritionnistes appellent le foie du végétarien

  • Les pruneaux, les raisins secs, les mûres et les bleuets, des fruits qui élèvent les taux d’hémoglobine

  • Les légumineuses – fèves de Lima et lentilles, haricots blancs et haricots rouges

  • Les graines de sésame non décortiquées – ½ tasse contient 10,5 mg de fer

  • La mélasse noire, dite verte, fournit dans une cuillère à soupe 3,2 mg de fer

  • Tous les légumes verts feuillus sont une mine d’or de nutriments : vitamine A, fer, calcium, protéines, etc.

On en revient encore et toujours à la même conclusion : l’aliment entier NON TRANSFORMÉ est le seul aliment véritablement honnête à consommer. Il faut renoncer à l’alimentation urbaine/industrielle et se tourner résolument vers l’alimentation paysanne / agricole. La nature et notre corps sont en symbiose. Ils s’entendent très bien à garder l’équilibre interne favorisant la santé. Cessons de les troubler4. ©2017 Danièle Starenkyj

1. Starenkyj D., Mon petit docteur, « L’intolérance au soleil », p. 219-243. Orion, 2012. 2. Starenkyj D., Devenir parent, p. 305-306, Orion, 2014. 3. Starenkyj D., Devenir parent, « Quelques sources de nutriments essentiels et recettes », p.293-330, 2014. 4. Starenkyj D., La santé totale, Orion, 2009.

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