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Danièle Starenkyj

L’ALCOOL : UN ARTICLE ESSENTIEL ? LES DÉBITS D’ALCOOL DES SERVICES ESSENTIELS ?


• Depuis la pandémie, de fausses allégations déclarant que l’alcool tuait le nouveau coronavirus ont paru sur les médias sociaux.

•La publicité, la promotion et le parrainage des boissons alcoolisées semblent avoir explosé.

• Dans certains pays, la production et la vente d’alcool illicite ont échappé à la surveillance, et la production d’alcool très fort (éthanol) et d’alcool contenant du méthanol (un produit industriel hautement toxique même en petites quantités) ont causé de graves préjudices dont la cécité, l’insuffisance rénale, et la mort.


LA DÉNORMALISATION DE L’ALCOOL


L’OMS déclare haut et fort que l’alcool n’est pas une marchandise ordinaire mais une substance PSYCHOACTIVE responsable directement de plus de 3 millions de morts annuellement mondialement. Elle appelle les gouvernements à renforcer leurs capacités de réglementation et d'exécution afin de garantir la santé et la sécurité des personnes, des familles et des communautés.


L’OMS affirme que la pandémie devrait nous permettre de tirer des leçons spécifiques quant au besoin de réexaminer soigneusement le rôle que l’alcool joue dans les interactions sociales, et de l’urgence d’établir des politiques pour la DÉNORMALISATION de la consommation d'alcool en tant que partie intégrante de la vie et du mode de vie des personnes.

L’ALCOOL ET LA COVID-19


La COVID-19, personne ne l’ignore, ce sont des millions de personnes qui vivent avec un niveau élevé de stress et d'anxiété, qui s'isolent et travaillent à domicile. Qui peut nier que l'enfermement avec une substance aussi nocive que l’alcool sous toutes ses formes présente des risques certains ?


Mais, en fait, vous doutez des effets nocifs et pernicieux de l’alcool ? Alors retenez cette liste de méfaits de l’alcool établie par l’OMS :


→ La consommation d’alcool est associée à une série de troubles transmissibles, non transmissibles et mentaux qui rendent les individus plus vulnérables à la COVID-19.

→ En particulier, l’alcool compromet le SYSTÈME IMMUNITAIRE du corps et augmente les risques d’être infecté par le virus et d’en aggraver les effets néfastes sur la santé.

→ Une forte consommation d’alcool est un facteur de risque de pneumonie et d’autres infections des poumons ainsi que du développement du syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), l’une des principales complications de la COVID-19.

→ Des preuves préliminaires suggèrent que la consommation chronique d’alcool est un facteur de risque probable pour la gravité de la COVID-19.


AUTRES RISQUES SANITAIRES ET SOCIAUX associés à l’alcool et la COVID-19


* L’argent dépensé à boire réduit des ressources économiques déjà limitées en temps de pandémie au lieu de les utiliser pour des produits de première nécessité.

* Le stress et l’ennui d’être confiné à la maison poussent à boire plus, et plus souvent, ce qui cause ou intensifie les problèmes de santé mentale et donc le risque d’anxiété et de dépression.

* Boire de l’alcool régulièrement mène à une tolérance accrue à l’alcool et pousse à boire plus pour avoir les mêmes effets, ce qui augmente le risque de la dépendance de l’alcool et d’autres maladies chroniques.

* L’alcool perturbe le sommeil causant plus d’irritabilité et d’anxiété le lendemain. Cela perturbe la routine quotidienne et l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée de ceux qui sont déjà angoissés par les défis du télétravail.

* Boire de l’alcool peut facilement devenir normal et routinier pour la socialisation en ligne et pendant les heures de travail à la maison, et le demeurer après la pandémie.

* L’augmentation de la consommation d’alcool pendant le confinement est de plus en plus reliée à une escalade de violence familiale et domestique, à des blessures causées par des chutes et des brûlures, des blessures auto-infligées (cela inclus les tentatives de suicides), et la maltraitance des enfants.

* Comme on l’observe déjà dans certains pays, l’augmentation de la consommation d’alcool pendant le confinement peut causer des méfaits liés à l’alcool comme des empoisonnements et des urgences cardiovasculaires. Cela, bien sûr, impose un fardeau additionnel sur les systèmes de santé déjà stressés par le besoin de traiter les patients atteints de la COVID-19.

* N’oublions pas que les travailleurs de la santé peuvent aussi augmenter leur consommation d’alcool pour faire face au stress et à la charge de travail accrue, ce qui les met eux et ceux qu’ils soignent en danger.

* N’oublions pas non plus les enfants et les jeunes adultes qui peuvent avoir un accès facile aux boissons alcooliques stockées à la maison ; être plus exposés encore à la consommation de leurs parents ; et influencés à s’initier à la consommation d’alcool ou à augmenter leur consommation. Tous ces facteurs exposent nos enfants et nos jeunes à un risque accru de problèmes liés à l'alcool.

DES MESSAGES POSITIFS


→ Un style de vie sans alcool est le meilleur choix possible pour une vie sociale épanouie et une santé robuste. Avec fierté, dites haut et fort : « Non merci, je ne bois pas ».

→ Si vous ne buvez pas, sous aucune considération ne commencez pas à boire : l’alcool est un traître !

→ Si vous buvez, réduisez votre consommation et évitez l’intoxication.

→ Si vous êtes dépendant de l’alcool CHERCHEZ DE L’AIDE sans tarder.


UNE DERNIÈRE PENSÉE


Si l’alcool au volant d’une voiture est criminel… au volant de sa vie… peut-il l’être moins ?


©2021 Danièle Starenkyj

1. ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ, Questions fréquemment posées sur l’alcool et la COVID-19, 2020.

2. Starenkyj Danièle, LA SANTÉ TOTALE, L’abstention raisonnée, Les voies vers la sobriété, ORION.

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