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  • Danièle Starenkyj

AU NOM DE LA NUTRITION


Il y a déjà près de 40 ans, le Dr John A. Scharffenberg, M.D., Ph.D., affirmait, au cours d’un congrès annuel de l’American Association for the Advancement of Science à Washington : « Contrairement à l’opinion générale, il est plus difficile d’avoir une bonne alimentation avec viande que sans viande. » Ayant qualifié la viande d’aliment « indésirable », il affirmait qu’« après le tabac et l’alcool, l’usage de la viande constitue probablement, l’unique plus importante cause de mortalité aux États-Unis, et dans les autres sociétés affluentes. »

Le Dr Scharffenberg, qui a maintenant 93 ans et occupe toujours son poste de professeur associé de nutrition à l’Université Loma Linda, s’explique :

a) La viande ne contient pas d’hydrates de carbone complexes, un nutriment indispensable particulièrement pour la fabrication d’énergie et le fonctionnement optimal des cellules cérébrales et nerveuses.

b) La viande est totalement carencée en fibres, un nutriment essentiel pour la santé du microbiote, et la prévention des désordres gastro-intestinaux et du cancer du côlon.

c) La viande est très riche en graisses et ce contenu abusif en gras est une cause majeure d’athérosclérose, de cancers (du sein et du côlon notamment), d’obésité et de diabète. On reconnaît aujourd’hui que le traitement de base du diabète de Type 2 – une maladie réversible – est un régime riche en hydrates de carbone complexes (céréales complètes, pain intégral, légumineuses, légumes et fruits frais).

d) La viande comporte UN EXCÈS de protéines qui augmente, entre autres, l’excrétion du calcium et tend à favoriser l’ostéoporose, exacerbe le travail du foie et des reins et diminue la longévité. Un apport élevé en protéines entraîne également des carences importantes en vitamines car le métabolisme des protéines exige des doses élevées de vitamine A, de vitamine B6, de vitamine B12 et d’acide folique.

Et le Dr Scharffenberg, diplômé de Loma Linda et de Harvard, de conclure son intervention en déclarant : « Contrairement à la croyance populaire, c’est le régime carné et non le régime végétarien qui exige beaucoup de connaissances, des calculs complexes et des combinaisons soignées1. » Voilà de quoi rassurer tous ceux qui, dès qu’ils se mettent à manger sainement, commencent à s’inquiéter de manquer de quelque chose…Qu’en pensez-vous ?

© 2017 Danièle Starenkyj

1. Scharffenberg, PROBLEMS WITH MEAT, Woodbridge, 1979.

2. Starenkyj D., LE BONHEUR DU VÉGÉTARISME, Orion, 2008.

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